=&0=& Pour la première fois, des auteurs régionaux viennent présenter leur œuvre : Gabriel Chantelauze, Emmanuelle Maisonneuve, Paul Gioux Marie-Ange Colombier. Justement ils ont au cœur la même musique que Leila Sebbar venu nous parler de son attachement à ses deux pays …. La thématique est dont évidente : ce sera « Le pays d’où j’écris » Autre innovation, Bouquine Job s’installe au cœur du village, tentes et barnums sont érigés sur la place de l’église. La fête commence par une soirée lecture au B’o Bar
Chez les enfants, c’est Véronique Vernette qui fait rêver et recréant une rue de village imaginaire.
Leïla Sebbar est née en Algérie française et coloniale, d’un père algérien lettré en arabe et en français, et d’une mère française, originaire de Dordogne, tous deux instituteurs.
Elle a fait des études supérieures de lettres à Aix en Provence puis à Paris à la Sorbonne. Elle centre son travail de recherche sur la figure du « bon nègre » dans la littérature coloniale française au 18ème siècle, sur l’éducation des filles, les violences contre les petites filles, avant d’accéder à la fiction grâce à un travail de réflexion avec d’autres femmes dans les années du MLF (Mouvement de Libération des Femmes).
Elle s’attache, désormais, à explorer l’exil, ses différentes formes et ses effets poétiques et politiques dans ses romans et ses nouvelles.
Leïla Sebbar publie aussi des récits d’un voyage immobile avec textes et images sur les deux rives de la Méditerranée, où se croisent l’Algérie, métaphore de l’Orient et la France, métaphore de l’Occident. Elle invite des écrivains et compagnons de ses routes, construisant ainsi une sorte d’autobiographie collective.
Entre France et Afrique son cœur balance. Véronique Vernette est née à Marseille en 1972. Après ses études aux Beaux-Arts de Saint Etienne, elle entreprend plusieurs voyages au Burkina Faso, ce pays qu’elle avait depuis longtemps appréhendé à travers musique, romans et récits de voyages. En 2001, elle passe six mois à Ouagadougou pour enseigner les arts plastiques. Sur place, la rencontre avec de nombreux artistes, artisans et conteurs sera la source d’inspiration de ses recherches personnelles.
Véronique observe, se nourrit de la vie qui l’entoure et emplit ses petits carnets de collages, notes et croquis. Ses albums ont la particularité de présenter une Afrique urbaine et actuelle. Pas de savane, pas de lion, mais des poulets, des vélos, du bruit, des gens dans leur quotidien tels qu’elle les côtoie.
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